Le fruit de Siam pousse dans les collines tendres
Qui offrent des escarpements et du foin sucré au museau de l'aube
Le mortel croque cette gourde à la peau lisse, au jus sucré
Et s'allonge au soleil dans un sommeil
Où l'écho, la fuite et le débordement du nécessaire travaillent en choeur
Au contrepoint du jour et de la nuit
Le mortel s'attache avec raison à ce qui cherche à se révéler
Dans la vallée qui se tourmente parfois
Sous la pression de l'étau tellurique
Alors la pierre, l'offrande Terre, jaillit verticale
Dans la fusion et les nuées ardentes